L’éjaculation féminine est un sujet qu’on n’évoque pas souvent. Cependant, les femmes fontaines, celles qui éjaculent de façon abondante, font l’objet de vrais fantasmes et de nombreuses idées reçues. Alors, que faut-il savoir sur l’éjaculation féminine et comment ce phénomène physiologique se produit-il ? Dans les prochaines lignes, vous allez découvrir les réponses à ces questions.
Qu’est-ce qu’une femme fontaine ?
Ces dernières années, plusieurs études ont été réalisées sur les femmes fontaines afin de mieux comprendre l’éjaculation féminine. De manière plus concrète, c’est tout à fait comme une éjaculation masculine. Ce phénomène apparaît pendant l’orgasme. Lorsque la femme jouit, elle produit un liquide transparent, également en petits jets. Durant cette réaction « réflexe », le corps reçoit une réponse musculaire involontaire, suite à un stimulus donné dont le plaisir sexuel ainsi que l’orgasme. L’éjaculation féminine est par contre très différente de la réaction des femmes fontaines. Elle consiste à produire très peu de liquides en petits jets. Grâce à sa faible quantité, ce phénomène est souvent inaperçu.
D’où vient le « sperme de la femme » ?
Le liquide qui sort pendant l’éjaculation féminine vient de glandes qui se trouvent dans l’urètre. Autrement dit, il sort du canal de sortie de l’urine. Celui-ci part de la vessie pour ensuite découche sur la vulve qui est située entre le clitoris et le vagin. Ces glandes féminines, glandes de Skene ou encore para-urétrales se comparent souvent à la prostate de l’homme. Elles permettent de sécréter une partie du liquide séminal. Durant l’orgasme, elles produisent un certain liquide transparent et sans odeur qui sort en plusieurs jets consécutifs, si une éjaculation a lieu. Pour les femmes fontaines, la quantité peut aller jusqu’à 150 ml à chaque fois qu’il y a un orgasme. Puis, le jet reste continu. Quoi qu’il en soit, le rôle de ce liquide reste encore méconnu des scientifiques et des gynécologues jusqu’à ce jour.